ENFIN. Le mot qui caractérise le plus ce jeu est sûrement "enfin". Enfin, car c'est l'épisode qui doit (le fait-il vraiment?) clore l'histoire de Desmond, que l'on suit depuis le tout premier opus sorti en 2007. Enfin, car aussi on nous promettait le meilleur gameplay et aussi la meilleure histoire de la saga !

Alors que j'ai été fidèle à tous les opus, les achetant Day one pour la plupart, je n'étais pas très emballé par toute la promo faite autour du troisième jeu. Le background ne m'attirait pas plus que ça, à vrai dire, j'ai toujours préféré les phases de jeu dans le présent que celles dans l'animus (autant dire que je prenais mon pied dans 1/8 des précédents jeux...). Je comptais donc prendre ACIII longtemps après sa sortie, quand son prix aurait fortement baissé (on trouve l'opus de l'an passé à 30€. Même sur le Xbox live...). Mais la veille de sa sortie (calée au 31 octobre), j'ai le désir et le besoin de finir cette "trilogie" à cinq épisodes pour enfin découvrir le fin mot de l'histoire !
Une mise en scène spectaculaire
Alors que toute la promotion du jeu a été tournée autour de Connor, le premier Assassin amérindien, l'animus nous met dans la peau de Haytham, un londonien servant « La Cause ». Et ce pendant 3 séquences. C'est donc un didacticiel un peu longuet qui commence dans un Opéra de Londres. Mais un cliffhanger de fou à la fin de la séquence 3 nous remet les idées en places : ACIII vous a promis une aventure magnifique, elle vous l'offre sur un plateau. Et c'est alors au fil du jeu que l'on découvre un univers gigantesque, très vivant où toujours quelque chose se passe, ce que donne au jeu un aspect cinématographique très bien réussi, Ubisoft a très bien réussi à retranscrire l'ambiance de la guerre d'indépendance des États Unis.

Un personnage sans saveur
Je sais qu'avec un titre si péjoratif, beaucoup ne sont pas d'accord avec moi, mais je trouve clairement que Connor n'est pas charismatique. C'est simple, il me rappelle Jacob de Mass Effect, il a l'air sympathique, mais on voudrait quelqu'un d'autre (qui a dit Ezio ?). Pour vous dire, à chaque fois qu'une séquence se terminait, je priais pour qu'une séquence dans le présent prenne le relais... Mais le personnage devient de plus en plus "sympathique" et cet effet de mal aise se dissipe assez rapidement.Au final, ACIII est clairement le meilleur épisode de la série au point de vu gameplay. Mais l'ambiance de l'Italie en pleine Renaissance est assez difficile à remplacer. Ajoutez à ceci une fin assez bidesque (prenez la fin originale de Mass Effect 3, enlevez la possibilité de choisir malgré deux choix bien présent et BINGO) mais aussi l'obligation de voir la magnifique coupe de cheveux de Connor une fois le jeu fini... (Une horreur capillaire... Il ne doit pas y avoir de femme dans l'équipe de développement ;p). Au moins, cet épisode ma donné envie de rejouer à la saga complète et OH JOIE Ubisoft sort une compilation regroupant tous les jeux de la série...
16/20 à cause de son ambiance pas très prenante (c'est le plus important je trouve pour un jeu)
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