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dimanche 18 août 2013

J'ai lu et j'ai aimé : Star Wars - Revan

Après deux jeux franchement réussis, la licence Knight of the Old Republic qui se charge d'explorer les événements survenus 4000 ans avant la prélogie de Star Wars était tombé dans l'oubli. Les fans réclamaient un troisième opus pour répondre à toute les questions que posaient ces deux jeux. Fin 2011, Bioware sort un MMO inspiré de cette série de jeu : Star Wars - The Old Republic. Mais l'action se déroule 300 ans après les deux KOTOR et de nombreuses questions sont encore sans réponse. C'est alors que Drew Karpyshyn, scénariste du premier KOTOR et depuis lors de Mass Effect, autre jeu de Bioware, annonce la sortie d'un livre répondant à toutes les interrogation posées près de 10 ans auparavant. 

C'est donc le créateur du personnage qui va nous livrer son destin. Revan est avant tout du fan service mais en lisant divers avis sur internet je me suis rendu compte que des personnes qui n'avaient pas joué aux deux premiers jeux avait aussi beaucoup aimé le livre. On y suit Revan, héros du premier KOTOR qui a sauvé la République d'une terrible menace. Mais le Jedi reçoit d'étranges visions qui le poussent à aller explorer les régions inconnues de l'espace. En parallèle, l'histoire de Scourge, un seigneur Sith, est aussi raconté. Malgré d'une assez bonne qualité, ses parties sont ressenties comme une punition car l'on a envie de découvrir la destiné de Revan (enfin bon, on a attendu 10 ans, on peut bien patienter le temps d'un chapitre !). La moitié du livre voit aussi apparaître un troisième protagoniste, l'Exilée, héroïne du second jeu KOTOR. Dans un soucis scénaristique, l'auteur donne un nom au personnage (ce qui était laissé au bon vouloir du joueur dans le jeu, ce dernier prônant  une assez grande liberté). Il lui ajouté aussi un background plus développé et mieux expliqué que précédemment. Les 376 pages se finissent à une vitesse folle, mais je trouve que la fin pose un gros problème. Et ce pas dans le fond, mais plutôt dans la forme : elle doit se contenir sur 30 pages à peine alors que les enjeux sont énormes. Pour dire, je n'arrivais plus à lire à cause des larmes qui n’arrêtaient pas de couler de mes yeux ! C'est peut être un effet voulu par l'auteur pour montrer l'impuissance du lecteur face aux événements, mais le tout donne vraiment un sentiment de frustration très désagréable.

Ainsi se conclu donc une histoire considéré par beaucoup comme la meilleure de l'univers étendu de Star Wars. Ce que je retiendrai est la qualité de l'écriture de Drew Karpyshyn que j'avais déjà vu sur ses romans Mass Effect. Son propre rman va sortir dans quelque semaines aux Etats-Unis, j'ai hâte de mettre la main dessus ! 

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